Quelques mots suggérés sur les maux des dames sans abri par ce poème reflet et empreinte d’une réalité souvent dissimulée
« Je suis
Je suis le veilleur d’une éclaircie
Celui qui recueille les plus affaiblis
Je suis le plâtre et le ciment
Tout simplement
un aidant à leur nouvelle vie
Je suis le jour dans toutes leurs nuits
Celui qui compte pour celles qui se sont enfuies
Avec quelques autres nous ne sommes que les hospitaliers de tant anomalies
En secourant et abritant dans de petites chapelles celles qui n’ont plus de toit pour dormir
Nous sommes aux côtés des brimées, des martyrisées
Pour qu’à présent elles ne soient plus esseulées, sans refuge, avec des bleus au corps
Pour qu’elles ne soient pas oubliées et qu’elles accèdent à un meilleur sort
Et pour que demain, lors du déluge, toi ou les tiens aussi, n’en fassent pas partis de ces exilés
Nous sommes la voie d’humains
Avec des valeurs et un cœur
La main dans la main
Et en lieu et place de fontaine de pleurs
Nous propageons des petits bonheurs
En gardien de la lumière »
@Christian